Capitale européenne
de la culture

Le label Capitale européenne de la culture existe depuis 1985. Il permet chaque année de désigner une ville qui déploie ainsi pendant une année civile un programme culturel ambitieux au rayonnement international.

Le label est impulsé en 1985 par l’actrice Melina Mercouri, alors ministre de la Culture en Grèce et Jack Lang, ancien ministre de la culture. Athènes devient la première “ville européenne de la culture” deux ans plus tard. En France, quatre villes ont été labellisées depuis : Paris en 1989, Avignon en 2000, Lille en 2004 et Marseille en 2013. Depuis 2009, ce n’est plus une seule, mais deux villes qui sont désignées capitales européennes de la culture chaque année. En 2028, une ville française sera capitale européenne de la culture aux côtés d’une ville en République Tchèque. Cette initiative, au-delà de mettre en avant la richesse et la diversité des cultures européennes, constitue également un moteur culturel, économique et social pour les territoires.

Le processus de candidature

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Le territoire

La Seine-Saint-Denis est à la fois le département le plus jeune et le plus pauvre de France. Entre 2010 et 2020, environ 460 000 jeunes de moins de 20 ans vivent en Seine-Saint-Denis : ils représentent 30% de la population. Il est urgent de corriger les inégalités sociales et territoriales, en particulier pour une jeunesse qui demain sera en âge de décider, de construire, de gouverner. Le territoire est un carrefour d’emplois, les plus qualifiés sont réservés à des métropolitains diplômés qui profitent d’un maillage de mobilité urbaine exceptionnel, alors qu’une grande partie des travailleurs séquano-dionysiens traversent la métropole pour de longs trajets dans des transports saturés.

Or le secteur artistique et culturel, avec ses industries et ses fabriques, son patrimoine et ses scènes diverses, est au cœur de la dynamique économique du territoire. Nos politiques culturelles doivent faire de cette diversité l'emblème du territoire. La Seine-Saint-Denis a fait l’objet dans les années 90 d’une politique culturelle qui a permis de construire de nombreux équipements. A cet héritage doit s’ajouter une volonté de soutenir et développer toutes les pratiques artistiques que ses habitants expérimentent, qui composent les scènes et paysages culturels du territoire. En ce sens, la Seine-Saint-Denis nécessite une politique d'expérimentation culturelle ambitieuse, à la hauteur des aspirations de ses habitant.e.s. Mettre en œuvre une politique de développement culturel qui permette à chacun de participer à la vie culturelle est en enjeu majeur d’émancipation qui participe à former des citoyens à la fois ouverts et tolérants, à même de relever les défis de leur territoire et d’y inscrire un horizon désirable. C’est un enjeu crucial pour le développement de ce territoire et sa jeunesse.

Seine-Saint-Denis .

Plaine Commune .

Saint Denis .

Capitale européenne de la culture .